
Il est un homme au 18ème siècle qui a été nommé le « Christophe Colomb de Fontainebleau « pour avoir sillonné et parcouru tout l’espace forestier et créé les chemins de randonnée que nous apprécions tant aujourd’hui : il s’agit de Claude François Denecourt .
Ce dernier est né le 04/12/1788 à Neurey en Vaux – dans un village de la région Franche Comté , département de la Haute-Saône. Les registres de l’époque ne nous donnent que le jour du baptême. Aussi, pour relater l’épopée astrologique de ce merveilleux personnage, je e servirai des éphémérides de l’année 1788. sans faire une autobiographie exhaustive du personnage, nous sourirons aux astres qui l’ont révélé en mettant en lien et lumière quelqu’uns des moments phare de sa vie, avec les couleurs des énergies de son zodiaque .
C’est sur la base d’un thème monté sur l’axe gémeaux sagittaire et donc avec le support d’un ascendant gémeaux, que je pose le thème.
Ce personnage s’est rendu célèbre par sa singulière histoire de vie, portée par un dessein tout autant extraordinaire. En effet Claude François Denecourt a eu une très longue vie pour son époque, ce qui est déjà un fait issu de sa glorieuse vitalité jupitérienne, poursuivant ainsi le souffle ampoulé de son esprit (soleil) centaurien : il est mort le 25 mars 1875 à Fontainebleau à l’âge de 87 ans ce qui pour l’époque est exceptionnel.
Mais son histoire l’est toute autant car il a été surnommé également de Sylvain de la forêt de fontainebleau : il s’est illustré en consacrant sa vie à l’exploration et à la création des 150 km de randonnées pédestres et chemins que nous connaissons aujourd’hui et que nous avons la chance de retrouver dans les guides qui portent son nom.
Indépendamment d’un signe ascendant avéré, et donc à défaut de celui-ci, observons les énergies en place le jour de sa naissance et voyons que ce natif est né avec un beau soleil en sagittaire- tout juste conjoint au nœud nord et à mars dans ce même signe !! Autant dire qu’il était destiné à un tour de force dans sa longue vie et qu’il n’allait pas manquer la mise en œuvre de son destin exceptionnel, ni de son action élévatrice, propre au signe du sagittaire mis à l’honneur ici.
Dans ce signe solaire, bien sûr, il est question d’aimer la nature ; les grands arbres, les grandes choses, les grands projets et que par ce soleil de feu, le natif était animé à trouver le sens d’une vocation grandiose : (inévitablement avec les planètes mars soleil adjointes au noeud nord).
Ce qui est intéressant à observer, c’est l’intrication entre l’idéal personnel transformé en croisade qu’il mènera coute que coute au succès et ce – quel qu’en soit le prix
(Uranus en lion) et entre la notion d’idéal sentimental, religieux inhérent au sagittaire… à ma lorgnette, il s’agissait certes du seul et unique projet d’une vie mais bien plus encore d’une obédience, d’une profession de foi manifestant le merveilleux appel au plus grand que soi. Son action sera soutenue de plus par le grand maitre protecteur jupiter qui en cancer lui attribue une cape paternaliste, un gout pour la conservation et la gestion du patrimoine comme s’il s’agissait de son bien familial … Inspirant cette confiance et dignité à gérer le patrimoine national, il s’est vu confié la conciergerie d’une caserne à Versailles jusqu’ en 1832 et ensuite a dû être révoqué pour arriver à Fontainebleau en raison de ses idées républicaines qui allaient à l’encontre de Napoléon. ( Uranus en exil en lion)
Mais revenons à son contexte de naissance : On sait d’après certains écrits et comme l’indiquerait le document des archives des fonds baptismaux, que c’est une naissance de père inconnu- que dans ce petit village franc comtois sa mère déclare … Ne pourrait ton pas rapprocher cette information de son Jupiter rétrograde… qui suggère également une blessure d’illégitimité et/ou de reconnaissance ( Jupiter ici étant le maitre tout puissant de son soleil , de son mars et aussi le magistral régent karmique de son nœud nord, le nœud nord indiquant ce vers quoi il doit tendre) . Tout ceci va sans conteste réaliser royalement la voie toute tracée de sa notoriété mais aussi subrepticement libérer l’empreinte d’une mémoire karmique appelée le syndrome de l’imposteur .
dans les anecdotes relevées, les liens se font comme par magie… ce même Jupiter en cancer qui lui a donné une vision paternaliste a pu également l’autoriser à incarner l’entreprenariat , en chef d’entreprise audacieux, il n’en fallait pas moins pour devenir d’ailleurs, un « Colomb autour de la Demeure des Rois » … et par une continuité de force de personnage, absolument fabuleux et incroyable, il a su magistralement orchestrer les opérations de transformation de ces centaines d’hectares en usant habilement des moyens existants (carriers et gardes forestiers) et également de ses aptitudes de dirigeant, de « pseudo manipulation » dirait-on aujourd’hui ( avec le couple vénus mercure en scorpion) . Un Colomb aussi stratège… tout – de sa réflexion à ses mises en œuvre servaient la cause et l’expansion de son but à atteindre : la réussite de son entreprise : conquérir les hectares de forêt et les transformer en espaces pédestres voués à la célébration de personnages illustres contemporains. Ce serait un oubli important de ne pas rappeler que dans le contexte de l’époque, il n’avait pas les autorisations administratives de faire ses travaux ( uranus en lion ne lui en donne cependant aucunement le scrupule) et qu’il s’arrangeait avec le fait d’être dans un territoire naturel, sauvage presque et donc peu connu, une zone à défricher en quelque sorte… c’est ce gout de l’intrépide qui nourrira aussi son appétit du mystère qui peut être mis en avant pour la promotion de son œuvre : ainsi il inventa bon nombre de légendes et d’histoires en se servant des faits divers les plus macabres …. pour attirer les foules parisiennes dans les méandres forestiers….
Mais si il y a un voile d’imposture, dans son défi de réussite personnel, c’est que ce génie ne l’a-t-on pas encore mentionné, était en fait un autodidacte émérite, ayant connu le A et le B avec l’aide d’un instituteur seulement à sa vingtaine….
Quelles mémoires familiales propres à son » karma d’ignorance » avec un beau nœud sud en gémeaux !! karma que chiron en gémeaux l’aide à venir ici d’un seul coup d’aile de Pégase, balayer !! Formidable aventurier que rien ne doit arrêter : s’engageant dans l’armée napoléonienne, très jeune il monte sur paris et prend subitement ce que l’on appellerait aujourd’hui, l’ascenseur social en 1814, lorsqu’Uranus cette même année transite son amas en Sagittaire…
(J’ai rarement vu de telles envolées lyriques astrales aussi bien dessinées)
Jupiter rétrograde lors de son année de naissance en 1788, donne à sa quête une allure de chat botté : ainsi il traverse tous les obstacles, dépasse les contingences de questionnements et avance avec audace vers le but quel qu’en soit le prix tant que celui-ci n’est pas interdit, il est sans contexte exploitable !! … Dans l’esprit sagittairien, l’important étant la fin, in fine, propre à tous ceux qui réussissent.
Dans la mise en œuvre des chemins de randonnées, il a usé de son art de négociateur (Jupiter très fort dans l’art tout comme le scorpion d’ailleurs !!!) notamment avec les carriers, afin d’obtenir une main d’œuvre encore plus laborieuse dans la réalisation d’un travail acharné ( servant le but à atteindre), mais aussi en anticipant l’autorisation administrative d’entreprendre sur les lieux d’un espace administré par le ministère des finances à l’époque. Afin de réaliser sa laborieuse tâche, il ordonne comme un maitre d’œuvre et dessine la fôret comme un artisan du pharaon : chef de chantier, il n’hésite pas à s’accaparer les carriers locaux et à changer leurs modalités de travail …
Comment vous dire que- dans son for intérieur, il est plus que vraisemblable que se sentir imposteur ici-bas, est un faible mal face à la guilde interne de la lumière d’un si beau et unique lieu et la petite voix d’une mission divine !! Impossible de déroger à cette verticalité pour répondre à une médiocrité humaine.
Son œuvre se réalisant, au fil de sa longue vie, il utilise tous les attributs de son axe mutable sagittaire gémeaux : ainsi il s’amuse à nommer les arbres, en les affublant de noms de personnages. Il crée aussi des fontaines aux noms des généreux donateurs et devient le précurseur du mécénat ….
Tout le déploiement des possibles pour l’expansion et l’enrichissement de son œuvre lui passe par la tête. Son succès arrive lorsqu’il a l’idée de publier ses guides forestiers au moment idoine de la victoire de la bataille d’ARBONNE , ce qui sera très utile aux militaires de Napoléon… : on voit encore les tranchées d’entrainement des militaires ici et là bordant quelques routes forestières.
Claude François Denecourt sera félicité par ses contemporains : Ce jeune franc comtois, ainé d’une famille de 11 enfants, aspire indubitablement à changer le destin, Jupiter est conjoint à Uranus, le laissant grandir dans une volonté d’atteindre l’extraordinaire en se frayant un chemin original au gôut du « tout est permis ». Ce couple en conjonction envoie un aspect de tension à ses valeurs (vénus) et sa compagne, épouse n’est absolument pas mise en valeur dans les faits relatés
L’enfance du jeune Claude François était en présence d’une mère dont l’inconscient est aux prises de pulsions destructrices et d’angoisses, leur rapport sera pour le moins propice à favoriser la fuite, le départ du foyer de ce jeune rejeton-rejeté ! Privé d’un pattern maternel et de figure de référence, il aura de quoi apprécier la reliance salvatrice à la densité réconfortante forestière si l’on en croit la nature de sa lune conjointe à la lune noire et à pluton. De ce vide maternel, il a tiré ce qui pouvait être un engouement certain pour s’évader dans un ailleurs bien légitime. Aussi son esprit le soleil en sagittaire est dès le début l’allié d’une foi, d’un feu vivant tourné vers une conscience supérieure. Si- au départ – de par ses origines modestes, il est illettré , il rattrape très vite dès sa vingtaine les connaissances qui lui manquent.
Guidé par l’appel vibrant de son nœud nord et de la planète Mars en sagittaire, son esprit est capable d’œuvrer naturellement pour le rayonnement d’une œuvre, vers un seul but animé par la force et l’ enthousiasme .
D’emblée son naturel vise à déployer tout ce qu’il faut pour s’élever, pour atteindre une cime insufflée de l’intérieur : spirituellement, cet audacieux explorateur, sent qu’il tient le but de sa vie dans ce qu’il fait : il sent qu’il ne doit pas se limiter aux contingences intolérantes des gémeaux dont sont issues ses mémoires familiales.
il a l’intuition de construire sa vie autour d’un mental dirigé vers un but élevé, lui permettant de déployer la magnanimité et l’aptitude à la tolérance.
Passer d’un monde étriqué, enfermant et strict pour accueillir le champ des possibles lui a été donné. En effet, il a pu partir de chez lui assez tôt pour s’enrôler dans l’armée napoléonienne. Puis fort de cette appartenance socialement valorisante (jupiter) , il tente de se fixer à un groupe, à une idéologie autre que la sienne. Et apprend ainsi à établir des échanges harmonieux intelligents avec les différents types de personnes rencontrés. Sortant du cynisme premier inhérent à ses mémoires familiales de nœud sud en gémeaux, il est intrinsèquement apte à nommer les choses d’une façon acerbe, qualité fallacieuse de l’usage du verbe qu’il corrigera bien plus tard en prenant plaisir à nommer quelques-uns des arbres, des chemins et lieux de noms de personnages illustres …. Comme pour les immortaliser d’une façon intelligente, alors que sa nature aurait pu le porter à brosser les caractères de ses contemporains comme La Bruyère l’aurait fait . DENECOURT construit son mental à la force du poignet de sa foi et de ses convictions supérieures. C’est une branche à laquelle il restera toujours accroché car elle le raccordera à la cime la plus élevée de sa lumière.
La clairvoyance propre au sagittaire lui permettra de couronner de succès son entreprise et son audace. Même si ses idées républicaines ne lui ont valu que le maigre sourire de l’empereur à l’inauguration de la tour qu’il lui avait fait construire, Denecourt , en cette demi reconnaissance rejouera la blessure de son chiron en gémeaux : à savoir la mémoire douloureuse d’une révocation, d’une disgrâce et d’une dévalorisation… dans son for intérieur, il subsiste l’incompréhension des situations qu’il a vécu dans son enfance, il a pu taire tous les sentiments et besoins qui l’habitaient et construire son estime personnelle en suivant les sinuosités de ses errances. Il peut garder secrète l’amertume d’avoir été démis tout comme d’avoir dû quitter son giron maternel toxique (lune Neptune) et sa région natale. Ne pouvant se laisser apprivoiser , il a confié à la forêt , à la sylvanothérapie d’aujourd’hui les blessures de son être. Et tout au long des chemins qu’il a balisé de bleu napoléonien , il a suivi tous les circuits pouvant mettre un baume guérisseur sur ces nomadismes intérieurs douloureux.
La camaraderie mondaine dont il est naturellement équipé par son esprit sagittairien ajoute un bienfait dans sa vie bohème . Le « sylvain de Fontainebleau », comme le nomme Théophile Gautier est reconnu par ses contemporains et c’est lors du Banquet chez Bonvallet (restaurant prisé des Républicains) à Paris, situé au 29 du boulevard du Temple
C’est ce que relatera le célèbre doctorant en histoire Monsieur Jean Claude POLTON. Conférencier en ville et en forêt, qui a publié plusieurs ouvrages, des articles en rapport avec l’histoire culturelle et touristique de Fontainebleau. (Monsieur J.C Polton est aussi le secrétaire général de l’Association des Amis de la forêt de Fontainebleau et nous propose d’évoquer ceci : je cite «
En arrivant au restaurant, Denecourt est accueilli par une vingtaine de convives, représentants du monde des arts, des lettres et du journalisme. A table, non loin du héros du jour, les trois organisateurs de la fête sont en bonne place : le jeune poète
Fernand Desnoyers (1828-1869), l’initiateur de L’Hommage, Auguste Luchet (1809-1872), qui a connu Denecourt à Fontainebleau, alors qu’il était gouverneur du château au début de la Seconde République(3) et enfin le journaliste Philibert Audebrand – qui collabore à une vingtaine de journaux – est le rédacteur en chef de la revue Tam-Tam.
Théophile Gautier domine l’assemblée, du fait de sa notoriété. Depuis sa participation véhémente à la bataille d’Hernani, vingt-cinq ans auparavant, il déploie une grande activité littéraire et journalistique. D’autres écrivains présents occupent une place non négligeable dans la vie culturelle de l’époque : Henri Murger, auteur de Scènes de la vie de Bohême, le chansonnier Pierre Dupont, auteur de chansons populaires (Les Bœufs…) et surtout de nombreux journalistes (Charles Asselineau, Benjamin Gastineau, Alfred Busquet, Georges de la Landelle, Jules Janin et le chroniqueur gastronomique Charles Monselet). Les arts graphiques sont représentés par le graveur Pothey, le photographe Adrien Tournachon – frère de Félix, plus connu sous le pseudonyme de Nadar – et la chanson par Jules Lefort(4).
Le banquet s’ouvre bientôt, ponctué par des discours évoquant les différents paysages de la forêt de Fontainebleau où les travaux de Denecourt ont été effectués. Les orateurs prennent soin de signaler avoir emprunté les sentiers balisés, autrefois décriés par d’autres, comme Alexis Durand, le menuisier-poète de Fontainebleau décédé depuis deux ans.
Après le dessert, Fernand Desnoyers se lève : c’est un garçon maigre et pâle, frappé d’une calvitie précoce, qui domine l’assemblée de sa haute taille. Il remet à Denecourt un exemplaire de L’Hommage magnifiquement relié et doré sur tranche, dont le long titre apparaît quelque peu énigmatique :
HOMMAGE
A C-F DENECOURT
FONTAINEBLEAU
PAYSAGES-LEGENDES-SOUVENIRS-FANTAISIES
A côté des grandes figures du Romantisme (Lamartine, Musset, Victor Hugo, George Sand), l’Hommage fait une place à de jeunes auteurs en rupture avec ce courant : les « nouveaux poètes » (Théodore de Banville, Gustave Mathieu et Charles Baudelaire) en quête de sensations nouvelles, mais aussi des auteurs « réalistes » (Champfleury, Henri Murger, Louis Lurine…). Pour sa part, Théophile Gautier a composé un texte original intitulé « Sylvain », nom qui sera dorénavant accolé à celui de Denecourt.
Parmi les quarante-deux auteurs qui ont donné des textes – qu’il s’agisse de reprises ou d’originaux – dix sont présents chez Bonvalet. Le nouveau Sylvain ne se lasse pas de parcourir la table des matières, où il retrouve les noms des auteurs qui ont apporté leur contribution, mais la fête n’est pas terminée…
Son ami Auguste Luchet s’avance vers lui, pour lui remettre une lettre de soutien, revêtue de plus de 1 500 signatures, si l’on en croit Georges de la Landelle. A côté des « 1 200 notables de Fontainebleau » dont les noms ne sont pas cités, on trouve des personnalités très connues du monde des lettres, des arts et des sciences. La peinture est représentée par Horace Vernet (1789-1863) – peintre officiel de Napoléon III – et surtout par des paysagistes qui peignent « sur le motif » en forêt de Fontainebleau (Corot, Narcisse Diaz et Isabey) ou deux peintres installés non loin de là : Decamps (1803-1860) à Fontainebleau et Rosa Bonheur (1822-1899) à By-Thomery. L’historien Jules Michelet (1788-1874), absent de L’Hommage, signe la lettre, d’autant qu’il a pu découvrir l’œuvre du Sylvain, lors d’un séjour à Fontainebleau qui lui a permis de visiter des lieux emblématiques de la forêt (Franchard, Mail Henri IV, Malmontagne, Rocher d’Avon, Mont Merle, Apremont) en septembre 1850
C’est plus qu’un sourire divin de JUPITER que de ressentir l’expression pure de la noble quintessence du signe centaurien ; tous les attributs du symbole sagittairien nous sont offerts ici et c’est vraiment exceptionnel au niveau astrologique : ceux-ci ont été des éléments fondateurs de la formidable histoire de vie, que celle de ce franc comtois : les chevaux par la vènerie, les arbres par la forêts, les grands projets par ces œuvres et le ralliement tant artistique au monde de la peinture et des lettres que celui des idéaux politiques par l’étendard républicain. Encore merci Mr le Sylvain
Tous Droits Réservés©lecielbleu 2020