
Je suis le savoir qui éclaire dans toutes les directions de la vie.
Je bénis la compréhension juste dans les 2 mondes. Après avoir étreint la matière, dans le monde tauresque des sens et des sensations, le natif apprend à développer sa pensée, et à nommer les choses par le verbe.
Son objectif est d’entrer en communication avec son 1er monde environnant (papa, maman) et ensuite son entourage proche immédiat. Les gémeaux se voient relié aux notoires mythes des déités jumelles. La tradition astrologique confère leur constellation à celle de Castor (fort épris de chasse et dresseur de chevaux) et de Pollux (le pugiliste étant un demi-dieu) – les deux héros sauveurs dans l’odyssée et l’Iliade, interviennent habilement, lors des travaux d’Héraclès. Ils seront rebaptisés les « Dioscures», lors de la narration d’Homère _ en son hymne, en vénération à leur aspect et origines divines (ils sont les fils émérites de Zeus)… cette appellation nous emmène à son anagramme « discourir », qui sera la vertu première des porteurs du signe de cette constellation.
Dans cette mythologie, les deux frères sont confrontés à deux autres frères ( – dans une rivalité amoureuse et leur livrent bataille …afin de gagner leurs convoitées, (Phoebé et Haïre) déjà fiancées à Lyncée et Idas.
Les deux premiers livrèrent un combat avec leurs rivaux fiancés. Combat dans lequel Castor fut tué par Lyncée, lequel tomba sous les coups de Pollux, lui-même blessé par Idas.
Pollux, affligé par la mort de son frère, pria Jupiter (Zeus) de le rendre immortel.
Cette prière ne pouvait être entièrement exaucée. L’immortalité fut partagée entre eux de sorte que Castor et Pollux vivaient et mouraient alternativement ; chacun d’eux, tour à tour, passait six mois aux Enfers, (la terre) et six mois dans l’Olympe.
Ainsi ils ne se trouvaient jamais ensemble dans la compagnie des Dieux.
Le mythe montre qu’en tout homme il y a une partie mortelle et une part immortelle indissociable et que l’expérience terrestre doit les réunir -dans ce qui les sépare. C’est ainsi, que le natif trouvera en son incarnation, la possibilité de se sentir coupé de son être immortel (âme) et ressentira en lui la dualité, la séparation avant de faire le chemin vers l’autre à l’intérieur de lui-même.
Sur un autre plan, il est intéressant d’observer que l’imagerie les représentant, symbolise leur constitution indissociable, par un lien naturel, fraternel. Forts de cette complicité qui sera dans l’essence même du mythe, ils n’auront de cesse de se retrouver et faire le lien entre les mondes (car Castor est mortel et Pollux est immortel). Sur un plan plus subtil, nous pouvons voir que le Glyphe de ce signe représente la liaison entre le temps __ et l’espace II, à double niveau et révèle les deux facettes de la personnalité présentes en chaque individu et à relier pour créer l’unité, avant de devenir complet dans l’individuation en cancer (signe suivant).
Relié à l’énergie mercurienne, il incarne le désir de la découverte de l’environnement qui entoure l’individu :
Signe intellectuel, le soleil en gémeaux va porter les couleurs de la communication nécessaire pour se relier à l’autre, bien que intrinsèquement il sache reconnaître l’essentiel – sans communiquer. En effet, par nature, le Gémeaux se sent relié à l’Autre car son maître ésotérique du signe est Vénus, la planète de l’amour.
Naturellement dans la mobilité vers l’autre, qu’il voit comme un autre « lui », il installe une démarche première, spontanée offerte à la bonté « fraternelle ». De cette capacité innée, il relie les choses, les concepts les plus opposés… parfois au point de se laisser jouer de naïveté, tant sa bonté est née du même désir, la rencontre de l’autre.
C’est grâce aux gémeaux, que les choses, les genres, les plus incongrus ensemble peuvent se rejoindre et trouver non pas l’équilibre ou l’harmonie comme avec l’énergie de la balance, mais plutôt le point commun d’entente : c’est le trait d’union du zodiaque suivi de plusieurs pointillés, car après cette première nécessité, ils repartent sur d’autres fleurs butiner, sans se laisser prendre dans la matière (du taureau précédemment quitté) par peur de la contrainte d’inertie de celle-ci.
Dotés d’une double conscience, mue par l’élément Air qui les dominent, celui-ci étant l’élément de l’âme et de nature féminine, les gémeaux s’agitent et s’agissent, à la vitesse de la lumière, qu’ils n’ont jamais quitté, par leur dualité gémellaire. Ainsi bras dessus – bras dessous, ou rivalités de 2 contre 2 selon ce qui est à manifester de la psyché, l’être est enclin à revisiter cette part de lui, duale et duelle parfois.
L’âme des natifs gémeaux apprend à cohabiter avec le monde visible, le monde de la matière et a pour mission consciente de s’aligner sur la sagesse intrinsèque du verbe créateur : de relier les inconciliables en eux et autour d’eux, souvent au gré des expériences sentimentales tant multiples que variées, ils développeront l’aptitude spirituelle de leur maitre ésotérique : Vénus et conjugueront le verbe aimer.
Par l’exercice de leurs talents, qui sont innombrables :
• L’esprit de la jeunesse et la vivacité d’esprit, curiosité et le besoin de changement.
• L’éloquence et l’aisance relationnelle.
• La dextérité manuelle, artistique et mobilité.
• La capacité d’adaptation et d’analyse…
Ils ont d’instinct le désir de l’ouverture, de l’exploration et sont les petites abeilles du zodiaque. Ils sont un avec leur autre de l’autre côté, l’alternance du Jour et de la nuit, le trait d’union entre le ciel et la terre et porteurs de cette alternance dans leur expression : n’a-t-on pas dit que les gémeaux étaient toujours sincères même quand ils changeaient magistralement d’avis ? Forts de leur habilité à se savoir reliés, et de leur légèreté à naviguer sur les sphères rencontrées, ils usent parfois de leur habilité à convaincre par le discours, et peuvent avoir tendance à duper, mentir, berner leur entourage, ou ne dire qu’une partie de ce qu’ils pensent s’ils savent que c’est mieux ainsi.
Ainsi, sous l’égide de Mercure, Hermès, le multiplicateur du zodiaque, les gémeaux sont invités à s’ouvrir en permanence à la curiosité, à la découverte, à la compréhension d’usage des choses et gens qu’ils rencontrent. Habiles de leurs jeux de mots et aisance verbale, les gémeaux ont cependant tendance à croire « naïvement » que tout peut se faire ou s’arranger avec des mots, et souvent organise leurs vies avec un mental rationnel. Ce qui n’est pas sans leurre, car de leur extrême mobilité mentale et physique, leur sensibilité pourtant très développée relève souvent d’une immaturité émotionnelle où les émotions, les sentiments-difficiles à exprimer sont dans la confusion gémellaire. Ils auront besoin de la phase cardinale suivante du cancer pour apprendre à s’intérioriser.
Avec le temps, et les expériences (n’oublions pas les symboles du glyphe) ils apprennent à passer du verbiage, du blablabla, ennuyeux et souvent « pompant » pour l’autre, voire d’une tendance au commérage, pour élever leurs discours à des choses plus adaptées pour l’évolution, le respect de chacun.
En un adage : « ils doivent cultiver la sagesse d’apprendre à parler ou à se taire et en avoir le discernement. »
C’est le plus souvent, lorsqu’ils rencontrent en eux le jumeau, qu’ils arrivent à accepter cette part d’eux, duelle et provocatrice. Aussi l’ombre de la séparation, fleure avec leur intolérance profonde à ne pas pouvoir accepter ce qui n’entre pas dans leurs cases. C’est en travaillant sur cette part d’eux, qu’ils pourront réellement s’unifier et être dans la Sagesse immuable des Cieux.
Ils se verront dès lors dotés de la responsabilité de laisser les choses suivre leurs cours au présent et sans intervenir par ingérence.